Changement climatique : l’envolée des primes d’assurance met en péril la couverture de certaines régions

Le changement climatique a des répercussions croissantes sur de nombreux secteurs, notamment celui de l’assurance. Les primes d’assurance, spécifiquement pour l’assurance habitation, connaissent une forte hausse, mettant en péril la couverture d’assurance dans plusieurs régions. L’UFC-Que Choisir met en avant la nécessité urgente d’une réforme du système assurantiel pour mieux gérer les risques climatiques.

Les conséquences financières du changement climatique sur les assurances

En 2024, les catastrophes naturelles ont coûté aux assureurs français environ 5 milliards d’euros, plaçant cette année parmi les plus coûteuses depuis l’instauration du régime CatNat en 1982. Les sinistres climatiques, qui regroupent tempêtes, inondations et sécheresses, ont conduit à l’indemnisation de près de 4,6 millions de sinistres pour un montant total s’élevant à 8 milliards d’euros.

Cette surcharge financière entraîne une hausse généralisée des primes d’assurance. En effet, la prime moyenne d’assurance habitation a récemment cessé d’évoluer de manière proactive, passant de 279 € à 299 € HT, soit une augmentation de 7,2 % en 2024, avec des prévisions de hausse supplémentaires de 8 à 11 % en 2025 selon les baromètres tarifaires.

Impact sur les assurés et la couverture d’assurance

Les hausses de tarifs et les ajustements des garanties mettent les consommateurs en grande difficulté. En quatre ans, la sinistralité liée aux aléas climatiques a atteint en moyenne 6 milliards d’euros par an, marquant une augmentation de 20 % par rapport aux prévisions initiales des assureurs. Cette tendance entraîne de nombreux litiges, notamment autour de :

• Sinistres de sécheresse (retrait-gonflement des argiles)
• Inondations non reconnues comme catastrophes naturelles
• Retards d’indemnisation dus à des expertises contestées

Un système assurantiel en pleine crise

Le régime des catastrophes naturelles fait face à des défis sans précédent. La surprime CatNat a récemment été augmentée, passant de 12 % à 20 % en 2025, ce qui renchérit mécaniquement le coût des primes d’assurance habitation. Cette situation est exacerbée par une absence d’amélioration des garanties ou de transparence pour les assurés.

Les inégalités entre les territoires

Il est important de signaler que les primes d’assurance peuvent varier du simple au double selon la zone géographique. Les ménages localisés dans des zones à risques élevés peinent de plus en plus à trouver des contrats d’assurance abordables, et dans certains cas, les territoires deviennent carrément inassurables. Cette situation remet en question le principe de mutualisation des risques au sein du système assurantiel.

Appel à une réforme urgente de l’assurance habitation

Face à cette situation alarmante, l’UFC-Que Choisir appelle les pouvoirs publics à intervenir. Parmi les principales propositions, l’association souhaite voir :

1. Une obligation pour les assureurs de proposer une couverture à tous les ménages, peu importe leur localisation.
2. La mise en place d’une fiche d’information standardisée afin de faciliter la comparaison des offres d’assurance.
3. La publication des taux de redistribution des assureurs en matière d’assurance habitation.
4. Un raccourcissement des délais d’indemnisation et une normalisation des expertises.
5. Une divulgation systématique sur les risques climatiques aux acquéreurs et aux locataires.

Les difficultés rencontrées par les assurés face à une augmentation des coûts et à la réduction de la couverture d’assurance sont de plus en plus évidentes. Les régions vulnérables, où le changement climatique exacerbe les risques, doivent avoir accès à des solutions d’assurance viables et durables. Pour plus d’informations sur les diverses options d’assurance habitation, vous pouvez consulter ce lien qui vous met en contact avec des ressources utiles.

Maëlys Gauthier

Expert en véhicules électriques et passionnée par l’innovation, je suis spécialisée dans l’univers Tesla depuis plus de cinq ans. À 30 ans, j’accompagne les particuliers et les entreprises dans leur transition vers une mobilité durable, en offrant des conseils sur les modèles, l’autonomie et les infrastructures de recharge. Mon objectif est de rendre l’expérience Tesla accessible et agréable pour tous.